Quelle est la meilleure whey ?

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Combien de fois avons-nous eu la question : « Quelle est la meilleure whey ? »

Malheureusement la réponse n’est pas aussi simple que la question.

Quand on parle de « meilleure », à quoi fait on fait référence ? Au goût ? A la miscibilité ? La composition ? La source de protéine ? Au prix ?

L’idéal étant bien sûr d’avoir tout cela dans un seul produit et auquel cas le dernier critère, celui du prix risque de s’envoler.

Dans cet article, quelques pistes de réflexion pour vous aider à y voir plus claire… Soyez exigeants !

Toute personne qui fait un minimum attention à sa diète sera regardante sur la composition des produits qu’elle consomme. Avec ou sans graisses, avec ou sans sucres, la source de glucides, origine, fabrication, bio ou pas bio, conservateurs ou non etc…

Alors pourquoi ne pas apporter le même soin au choix de ses compléments ?

Vous serez certainement d’accord si je vous dit qu’un poulet de batterie, ne peut pas avoir la même qualité qu’un poulet élevé au grand air et nourri au grains. Que l’idéal serait de pouvoir visiter les usines de production. Nous n’avons malheureusement pas tous cette chance et le temps de pouvoir le faire. Par contre, nous avons tous un minimum de bon sens.

Plutôt que citer une liste de marques, qui n’aura d’objective que mon avis personnel, déblayons un peu le terrain…

Parlons d’abord qualité

Je pense réellement que c’est le premier critère à vérifier. C’est tout de même celui qui vous assurera la sécurité du complément que vous consommez.

  • Quelle matière première est utilisée pour votre whey ?

C’est à dire est ce que la vache qui a produit cette matière première avait une alimentation saine ? Une vache plein champ c’est tout de même mieux qu’une vache élevée en box et consommant principalement des granulés bourrés d’OGM et autres pesticides non ? Vous retrouverez toujours dans le produit final les traces de traitements et de l’alimentation qu’a eu la vache.

  • Préférez une production de lait locale soumise à la législation de votre pays. Fromagère ? Laitière ? Dénaturée ou non ?

Est ce que ce lait, avant de devenir de la whey, a été utilisé pour une autre production ?

Auquel cas vous seriez en train de consommer de la whey fromagère (à base de résidus restants après la fabrication du fromage) moins qualitative. La fabrication du fromage nécessite l’emploi de présure, de chauffes multiples et on y trouvera certainement du GMP (Glyco macro peptide de protéine).

De plus certains fromages étant colorés (cheddar par exemple), ce résidu devra être blanchi, pour ne pas avoir un produit final orange alors que le parfum indiqué sur votre boite sera fraise.

Le procédé de blanchiment étant encore une étape chimique faite avec du peroxyde de benzoyle, utilisé notamment, pour la décoloration des cheveux.

Très bien expliqué sur le lien ci dessous par Michael Gundill.

https://www.youtube.com/watch?v=PUgyYh75szg

Donc, préférez les whey dites laitières (directement issues du lait). L’idéal étant les whey traitées à basse température, ce qui ne dénature pas la protéine.

La traçabilité

Fuyez les marques qui ne sont pas transparentes. La plupart possèdent un site ou vous pourrez retrouver des infos concernant le produit. S’il n’y a pas les infos que vous cherchez, essayez de joindre le service client. Si celui-ci est injoignable, demandez vous si vous faites le bon choix.

Les certifications

N’étant pas dans les sites de production au moment de la fabrication il est difficile de savoir si tous les critères sanitaires ont été respectés. Nous avons un indicateur pour cela, les certifications. Il en existe énormément, les principaux étant : ISO 22000, HACCP, GMP, FSSC…

Attention, la certification vous assure seulement que les procédés de fabrication en terme sanitaire, ont été respectés. Par contre, ne vous assure pas que le produit fabriqué est de qualité. Une usine aux normes les plus exigeantes, peut être amenée à traiter sur ses chaînes de production, des matières premières de qualités médiocres.

Quoi qu’il en soit c’est toujours mieux et plus rassurant qu’un produit qui n’en possède pas !

Ne vous fiez pas au marketing !

« Meilleure protéine du monde » ne veut pas dire grand-chose. Le produit peut avoir obtenu ce titre en interne, qui lui aura été décerné par un comité interne à l’entreprise qui la fabrique.

« Encore plus de protéine » peu sous entendre « que la version précédente du même produit ».

« + BCAA + Glutamine + ceci cela… » Là aussi, dans un volume d’un litre, je ne ferai pas tenir 2 litres. Ce que je veux dire, c’est que la multiplicité des ajouts se traduira pas une moindre quantité de chacun d’entre eux.

Une liste d’ingrédients trop importante n’est pas une bonne chose. On trouvera souvent cela sur les produits issus de matières premières de basse qualité, que le fabricant va tenter d’améliorer à moindre coût. Huile de palme, épaississant, gélatines diverses etc etc..

L’aminospiking est un exemple révélateur consistant à ajouter aux protéines de basse qualité, des acides aminés (moins onéreux) pour en augmenter, artificiellement, la teneur en protéine finale.

Lire les étiquettes

L’un des moyens les plus simple de comprendre ce que l’on consomme est tout simplement de lire les étiquettes.

La rédaction de celles-ci est réglementée, doit y être indiqué :

– La liste complète des ingrédients par ordre décroissant en quantité.

– Le mode d’utilisation et les prises conseillées.

– Les quantités de nutriments en pourcentage de l’apport journalier recommandé (AJR).

– La composition précise avec un aminogramme.

– La date de péremption ainsi que les conditions de conservation.

– La présence d’allergènes.

Tout cela en français ou avec une traduction si la marque n’est pas française.

Le confort d’utilisation.

Le goût est aussi un bon indicateur, attention aux goûts trop chimiques tentant de cacher une mauvaise odeur du produit ou aux arrières goûts édulcorés…

Une whey de qualité à une parfaite miscibilité, elle se mélange sans problèmes et sans grumeaux…

Une bonne whey bien filtrée ne doit pas vous rester sur l’estomac autrement changez-en !!

Enfin, le prix.

La question la plus délicate… Pourquoi une fraise d’Espagne hors-sol coûte moins chère qu’une bonne petite fraise gariguette de Plougastel ou Carpentras ? Qu’est ce qui fait le prix d’une prot ?

– La source de protéine. Déjà, avons nous à faire à une laitière ou à une fromagère (la laitière étant bien-sure plus onéreuse).

– La qualité et la concentration des arômes.

– Quelle filtration ? Isolat ou concentrée (concentrée moins chère)…

– Extraction de la protéine à chaud ou à température douce ? ( Extraction avec ajout chimique à chaud moins coûteux). Et les autres coûts de matières premières.

– Les certifications ! Hé oui la sécurité se paye aussi et c’est souvent pour cela qu’un complément bas de gamme n’en dispose pas.

– Le produit est il fabriqué localement ou à t’il été importé auquel cas il sera plus onéreux.

Attention néanmoins dans certains cas la base du produit étant vraiment peu qualitative certains fabricant préféreront faire fabriquer leurs produits à l’autre bout du monde.

Enfin est il besoin de rappeler qu’un complément alimentaire reste un COMPLEMENT… Sans une bonne diète et un entraînement adapté vous ne constaterez pas de progrès. Même si il est une aide, à lui seul il ne peut rien.

Il existe aussi les protéines de source végétale, mais ça c’est une autre histoire…

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